Comme je suis parfois une fille bien organisée j’avais commencé à remplir mon inscription quelques semaines avant la fin de mon congé parental (si c’est possible, on vit dans un monde moderne… quoique).
Mais Pôle a commencé à m’énerver quand j’ai voulu revenir à ce que j’avais déjà écrit et que j’ai constaté qu’une grande partie de mes informations (périodes de travail, employeurs, salaires…) s’était envolée. Mouais…
Deuxième déception après avoir imprimé mon dossier : il n’était pas tout à fait le même que sur mon écran et oh surprise on me demandait un papier de la CAF pour justifier de mon congé parental. Qu’à cela ne tienne, j’ai pris mon téléphone et après 12 minutes d’attente avec une douce musique dans les oreilles (hum), une charmante dame (hum) m’a expliqué que je n’obtiendrai le sésame que lorsque mon congé serait véritablement terminé et qu’il fallait compter une dizaine de jours pour le recevoir (« non par mail ça n’est pas possible » – monde moderne disais-je). Ok.
Je me suis donc rendue à mon entretien d’inscription avec un dossier incomplet (à quoi bon essayer d’être prévoyante) que ma conseillère (qui me paraît pour l’instant sympathique, ben oui tout ne peut pas être négatif) m’a immédiatement redonné. De toute façon finalement il lui fallait aussi plus de bulletins de salaire que ce qu’on m’avait demandé à l’origine.
J’ai donc ramené mon dossier complété une dizaine de jours après et, dans un excès de zèle, j’ai décidé de rajouter au dossier mes relevés de prestations de sécurité sociale parce que comme j’avais été en congé maternité je me suis dit que ça pouvait servir.
J’ai guetté mon espace perso sur le site (oui je suis une sorte de VIP) parce que j’étais quand même inquiète de savoir comment je remplirai mon chariot le mois suivant. Invariablement je constatais que mon « dossier [était] en cours de traitement« . Jusqu’à ce jour où j’ai pu lire : « vous n’avez pas d’allocations« . Mon cœur a dû s’arrêter une fraction de seconde.
J’ai sauté sur mon téléphone. J’ai attendu 24 minutes (je suis coriace) pour m’entendre répondre qu’en fait mon dossier m’était une nouvelle fois renvoyé. Soulagement dans un premier temps parce que ça ne voulait pas dire que je ne recevrais pas d’indemnités. Colère dans un second, pourquoi diable Pôle ne m’avait-il pas demandé ce qu’il voulait du premier coup ?
Il fallait encore d’autres bulletins de salaire (budget cartouches d’encre explosé), un autre papier de la CAF pour dire qu’avant mon congé parental à temps plein j’avais eu un congé parental à temps partiel et des papiers de la sécu (budget téléphone explosé vu que les numéros sont surtaxés, Pôle compris). D’accord.
Donc pour la CAF vous connaissez la chanson (une dizaine de jours, pas de mail), pour la sécu le formulaire demandé remontait à trop loin, impossible de me le fournir. La gentille personne (oui il y en a) que j’avais au bout du fil m’a alors conseillé de remplacer ledit formulaire par mes relevés de prestations. Si vous avez tout suivi, vous savez que ces relevés je les avais déjà donnés. Blasée.
Je me suis perdue dans les méandres de ces administrations, j’ai mal dormi mais au bout d’un long mois j’ai enfin reçu la lettre que j’attendais ; j’ai droit aux ARE.
Reste maintenant à trouver ma voie (j’y travaille, suite au prochain épisode).
Ca y est je suis officiellement demandeuse d’emploi (mais il paraît qu’il vaut mieux dire chercheuse d’emploi, ça fait moins glandeuse).